1. Nous ne pouvons pas nous résoudre à voir la présidentielle captée par les droites et l’extrême droite

Le débat s’est déporté à droite et à l’extrême droite, et toute la gauche peine à se faire entendre et à faire entendre dans la campagne les préoccupations des Françaises et des Français. Parce que la gauche est divisée, parce qu’aucun candidat ni parti ne s’impose naturellement aux autres, nos concitoyennes et concitoyens ne croient pas à notre capacité à gagner.
Le risque, c’est un débat qui se résume à un tête-à-tête entre les droites et l’extrême droite avec la menace sur nos services publics, sur nos retraites, sur nos libertés. C’est l’aggravation des fractures qui minent notre société.

2. Anne Hidalgo a réveillé un espoir à gauche

Nous nous sommes engagés en politique pour transformer la société et changer la vie. Anne Hidalgo a décidé de lancer cet appel parce qu’elle refuse l’impuissance. Elle a pris ses responsabilités quand tant d’autres les fuient. Il fallait un geste fort pour réveiller une opinion publique de gauche qui désespère de ne jamais apercevoir de lueur au bout du tunnel.

3. Une primaire pour faire entendre les préoccupations des Françaises et des Français

La primaire de la gauche permet de rassembler autour des valeurs et des idées. Elle est l’occasion de débattre et de mettre en lumière les sujets qui préoccupent les Françaises et les Français au quotidien : le pouvoir d’achat, les salaires, la santé, l’écologie, l’école, les services publics... Nous voulons installer ces débats dont la gauche et les Français sont privés depuis des semaines tout en valorisant les propositions qui ne se limitent pas aux slogans mais apportent des solutions.

4. La gauche n’a pas disparu, elle attend un débouché

Nous nous engageons dans une primaire parce qu’il existe une gauche –et même une France– humaniste et fraternelle, préoccupée de justice et d’égalité, et qui est prête à se saisir à bras-le-corps des enjeux écologiques. Ces Françaises et ces Français veulent majoritairement donner une utilité à leur vote. C’est la raison pour laquelle ils ont choisi Emmanuel Macron en 2017 pour éviter un duel Fillon-Le Pen. Aujourd’hui, une candidature commune de la gauche et de l’écologie peut donner un débouché positif à leurs attentes.

 

Primaire : la déclaration d'Anne Hidalgo