Le pays traverse une crise profonde. Face à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre, la colère est évidemment légitime. La violence, elle, ne l’est pas.

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Les agressions d’élus, comme en fut victime le maire de L’Haÿ-les-Roses, les destructions d’écoles, de bibliothèques ou de mairies, les pillages de magasins, toutes ces violences et exactions doivent cesser le plus rapidement possible. On ne réparera sûrement pas le mal qui a été fait en mettant en danger des riverains qui habitent au-dessus ou à proximité des départs de feux, en cassant les services publics et en pénalisant en premier lieu les habitants des quartiers populaires.

Le calme doit revenir. Ceci doit être dit clairement par tous ceux qui se reconnaissent dans l’arc républicain. C’était le sens du rassemblement devant chaque mairie de France à midi ce lundi pour dénoncer les agressions faites aux élus et appeler au calme.

Mais, nous ne devons pas être dupes. Cette crise qui s’ouvre n’est pas la première que traverse notre pays et démontre les carences de la promesse républicaine, mise à mal par la mort de Nahel. A gauche, nous devons être force de propositions pour incarner l’espoir sans jeter de l’huile sur le feu, sans se mettre dans la roue de ceux qui jettent l’opprobre en refusant d’appeler au calme.

Nous devons lutter contre les discriminations, les inégalités et les assignations dans lesquelles un trop grand nombre de nos concitoyens se retrouvent enfermés. Nous devons lutter de toutes nos forces contre l’extrême-droite et ses théories fumeuses et dangereuses pour le vivre-ensemble au sein de notre République.

Les Socialistes de Paris le seront.

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