101 femmes jusqu'à présent sont mortes en France en 2021 sous les coups de leur conjoint.

Cette information, à elle seule, devrait soulever le cœur de toutes et tous. Elle rend insupportables les proclamations —autosatisfaites et répétées mais pour autant restées sans effet— du gouvernement de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une "grande cause nationale du Quinquennat".

Plus que jamais, nos membres, nos responsables, nos élu•es PS sont mobilisé•es pour ne plus rien laisser passer. Il est temps d'avoir des mesures concrètes.

C'est ce que nous ferons avec notre candidate, Anne HIDALGO dont l'amélioration de la condition féminine est au centre du Projet présidentiel tel que résumé dans les 10 propositions.

C'est avec cette détermination féministe au ventre que nous irons à cette manifestation aux côtés des organisations syndicales, associatives et partisanes.


Communiqué du Parti socialiste

Jeudi 18 novembre 2021

Le Parti socialiste entend le cri de colère exprimé dans la tribune #MeTooPolitique et renouvelle son soutien à toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles dans le milieu politique comme au-delà. 

Le Bureau national du Parti socialiste, réuni mardi 16 novembre, reprend les trois demandes portées par #MeTooPolitique. Il s'engage ainsi à « ne pas investir », « ne pas donner de parrainage » et « ne pas embaucher » une personne mise en cause pour violences sexistes ou sexuelles. À l’instar de ce qui a prévalu aux élections municipales et régionales, le parti ne donnera pas l'investiture à des personnes condamnées. 

Dans les autres cas, la commission indépendante, prévue dans la réforme statutaire adoptée cet automne, pourra être saisie et formuler des recommandations au Bureau national. 

Le Parti socialiste rappelle qu’il prend très au sérieux ces alertes et cela depuis l’émergence du mouvement #MeToo. Il s’est ainsi résolument engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles en déployant un dispositif en trois volets : 

1. Un volet prévention, qui a permis de former des cadres du parti dont certains sont devenus depuis des lanceurs d'alerte dans leurs fédérations. Nous voulons poursuivre et même amplifier l’organisation de ces formations et, à ce titre, des formatrices ont été formées cet été au Campus de Blois, deux jours de suite.

2. Un volet cellule d'écoute des victimes – Des camarades écoutant·e·s sont à l'écoute des victimes et lancent l'alerte si nécessaire. Ils et elles ont une expertise professionnelle ou associative en matière de violences sexistes sexuelles et travaillent en réseau (avocat, psychologue, militantes associatives, assistantes sociales). Ils et elles sont lanceur·euse·s d'alerte et ont été formé·e·s pendant deux jours par ECVF – élu·e·s contre les violences faites aux femmes. 

3. Le volet sanction. Au Parti socialiste, toutes les alertes sont prises au sérieux et traitées. Jusqu'à présent, elles ont mené à des commissions d'enquête ad hoc et, lorsqu'il y avait des jugements, à des décisions politiques de retirer l'investiture aux auteurs de violences. Les commissions ad hoc ont été pérennisées à travers une réforme statutaire sans précédent, qui prévoit une commission indépendante et permanente qui est en train d'être installée.  Au Parti socialiste, avec l'appui inconditionnel de notre Premier secrétaire, qui fait preuve d’un engagement sans faille sur ces questions, aucune alerte ne reste lettre morte.

Le Parti socialiste est partisan d’une tolérance zéro aux violences sexistes et sexuelles. Il a mis en place un dispositif ambitieux et complet, et nous continuons de travailler et dialoguer régulièrement avec les autres partis et les syndicats, pour échanger les bonnes pratiques en vue d'améliorer encore et toujours nos dispositifs.