L’année 2023 restera celle d’une année noire pour les mal-logés avec une aggravation alarmante de la crise du logement.

Parmi les victimes de cette crise sans précédent figurent de plus en plus de femmes et d’enfants, des étudiants qui renoncent à leurs études faute de logement, des demandeurs de logement social en concurrence pour accéder à un logement locatif quand la demande est quatre à cinq fois supérieure à l’offre disponible annuellement et des ménages confrontés au rétrécissement de l’offre locative privée compte tenu de l’emprise croissante des meublés touristiques.

La crise touche également cinq millions de propriétaires et locataires qui habitent des passoires thermiques, lesquels deviennent en été de véritables « bouilloires », des salariés qui éprouvent des difficultés pour poursuivre leur trajectoire professionnelle comme des entreprises bloquées dans leur recrutement faute de logement…

Les dysfonctionnements s’accumulent sans que le pouvoir politique ne s’en saisisse vraiment.

Bien malmenée depuis 2017, la question de l’habitat continue à être traitée par l’Exécutif avant tout à travers le prisme budgétaire au détriment de la dimension sociale.

Pour répondre aux questions soulevées par cet enjeu majeur, nous avons invité l'ancienne ministre du Logement, Emmanuelle Cosse à l'édition de mars 2024 des "Lundis de la Fédé".

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Pour aller plus loins, nous recommandons la lecture de cette synthèse récente :
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/sites/default/files/2024-01/REML2024_dossier_de_synthese.pdf

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