Le dimanche 10 avril, nous allons faire un choix qui va déterminer nos vies pour les cinq prochaines années, et surtout, pour l'avenir de la France. 

Le quinquennat qui s'achève aura été celui des crises inédites, avec le mouvement des gilets jaunes, la pandémie du Covid-19, la guerre en Ukraine. Face à chacun de ces défis, les élus locaux ont été en première ligne, avec responsabilité et détermination. Nous savons, car nous sommes sur le terrain, que tout cela a engendré une mutation profonde de la société, une prise de conscience accrue sur l’urgence climatique et sur la fragilité de notre destin commun. Mais aussi une aspiration à vivre mieux. 

La notion de collectif a été au cœur de ces crises. Face au sentiment de déclassement social ou territorial, face à la solitude et la maladie, face à la guerre qui revient en Europe, notre peuple a exprimé de fortes attentes quant à un changement profond des politiques menées:  une République plus forte et plus juste qui garantit en actes la main tendue à tous. Une République qui écoute et qui respecte. Une République qui protège et qui soutient. 

Ces valeurs, ce sont celles des socialistes, de cette gauche de la responsabilité et de l'action dont vous êtes le visage du quotidien. Ces valeurs, ce sont notre histoire et aussi la voie de l'avenir pour notre France. 

Tout au long de ce quinquennat, les tensions entre les français ont été exacerbées. Il est aujourd’hui nécessaire de bâtir un nouveau contrat social, qui repose sur une confiance légitime et renouvelée entre le peuple et ses représentants. C’est ce que les élus locaux incarnent dans les territoires : ils nous montrent le bon chemin, en mettant en place des mesures concrètes, adaptées à chaque situation, des solutions qui impactent positivement et directement la vie quotidienne des français. 

Le Président de la République, par le choix de la centralisation et de la verticalité, n’a pas assez écouté les élus locaux. L’exercice du pouvoir a été solitaire, très éloigné de la réalité du quotidien des français. D’où des décisions souvent déconnectées, incomprises, voire brutales. 

Nos moyens ont été amputés : assèchement de nos ressources - du fait de la suppression des impôts locaux - gel des dotations et mise sous tutelle de l’investissement. 

Pour remettre au premier plan la promesse républicaine, nous devons placer à nouveau la confiance au cœur des relations entre l’État et les collectivités territoriales. En ce sens, avec Anne Hidalgo, nous proposons que l’autonomie financière des collectivités territoriales soit restaurée, avec des ressources renforcées et stables. L’État assurera réellement les transferts de moyens correspondant aux transferts de compétences. Un « permis de faire » permettra aux collectivités territoriales d’expérimenter des dérogations aux règles nationales lorsque cela est souhaitable pour atteindre les objectifs définis par la loi. 

La République doit retrouver le visage de la proximité. Dans de trop nombreux territoires, l’accès aux services publics de base est extrêmement difficile. Cette situation n’est pas une acceptable. La Nation doit garantir une égalité réelle, en Métropole et en Outre-Mer, à l’ensemble de ses citoyens. 

Afin de restaurer ce lien, la carte des services publics sera garantie sur cinq ans dans chaque département. Par ailleurs, nous investirons massivement dans le ferroviaire, en lien avec les Régions, pour financer le retour des petites lignes.

Ces quelques mesures, que je prends à titre d’exemple, sont à l’image du programme de notre candidate. Ce sont des propositions concrètes, réalisables. Nous avons montré, tout au long de cette campagne, que le fatalisme n’a aucune place chez les socialistes. Tant que des hommes et des femmes pétris d’idéal continueront à se battre pour nos valeurs de gauche républicaine changer la vie, pour le progrès partagé par tous, nous sommes là.

Le 10 avril, le seul vote utile sera celui de vos idées.

Dimanche 10 avril, votez et faites voter massivement pour Anne Hidalgo, notre candidate !